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"Clarifier l'eau du bocal pour que les poissons soient meilleurs."
« On dirait qu'on se refuse à reconnaître que ce sont les conditions de travail, dans lesquelles on place le premier homme venu, qui en font automatiquement un paresseux ou un homme actif. » (Hyacinthe Dubreuil)
« Si vous mettez des barrières autour des gens, vous obtenez des moutons.
Accordez-leur l’espace dont ils ont besoin. » (William L. McKnigt, légendaire patron de 3M)
Vous aimez les choses simples, pragmatiques et de bon sens ?
Vous estimez passer trop de temps à traiter des problèmes de management des personnes ?
Vous êtes fatigué + énervé + irrité par :
- Les problèmes de communication (méfiance, non-dits, crainte de parler…) ?
- Le travail en silos des équipes ?
- Le manque d’esprit d’initiative de vos collaborateurs et managers ?
- Les rivalités dans et entre les équipes ?
- vos managers qui sont plus des gestionnaires d’activités que des managers s'occupant vraiment de leurs collaborateurs ?
Bonne nouvelle : le modèle de management EAU DU BOCAL® est fait pour vous !
Un modèle unique pour transformer votre management, basé sur les "5 règles vitales du management".
1. Amélioration de la performance des équipes
En clarifiant les processus et les attentes, vos équipes deviennent plus productives et efficaces, ce qui se traduit par une augmentation notable de la performance globale de votre entreprise.
2. Meilleure satisfaction client
Une communication fluide et des processus optimisés permettent de répondre plus efficacement aux besoins de vos clients, augmentant ainsi leur satisfaction et leur fidélité.
3. Réduction des conflits internes
En établissant des règles claires et une communication ouverte, les tensions au sein de vos équipes sont minimisés, créant un environnement de travail harmonieux et collaboratif.
4. Développement de l'exigence
En adoptant les règles vitales du modèle EAU DU BOCAL®, vous devenez un dirigeant plus exigeant et efficace, capable de guider vos équipes vers le succès avec confiance et clarté.
Investir dans le modèle EAU DU BOCAL®, c'est investir dans l'avenir de votre entreprise et de vos équipes. Rejoignez les nombreux dirigeants qui ont déjà transformé leur management grâce à cette approche unique et innovante depuis... 1962 (!)
Bénéfices personnels pour les dirigeants
1. Gain de temps
Le dirigeant diminue de façon drastique son temps dédié au traitement de problèmes de management des personnes.
2. Gain en sérénité
L'organisation et les rituels mis en place permettent de libérer l'esprit du dirigeant qui peut se concentrer sur les projets et la stratégie.
« La reprise de Montupet s’est faite dans un environnement économique épouvantable (fermetures d'usine, marché de l'automobile en chute, contexte politique compliqué, forte influence des syndicats), il fallait donc "clarifier l'eau du bocal" : c'est l'élément le plus important. Des hommes placés dans un contexte favorable avec des règles qui les incitent à apporter leurs qualités, fait qu’ils les apportent. Si le contexte est contraire, ils ne les apportent pas. Par exemple, si ce qui est primé, c'est de monter sur la tête du voisin pour prendre sa place, les gens vont monter sur la tête du voisin pour prendre sa place. Si ce qui est primé, au contraire, est la coopération, la valorisation des autres, c'est ce que les gens vont faire. C'est bête comme chou et très compliqué à mettre en œuvre, mais c'est ça qui marche. Ça se décline en quelques processus, par exemple, les règles de l’information : informations personnalisées, orales, montantes et descendantes, répondre à toutes les questions… Que des choses de bon sens. La prise de décision : on doit associer tous ceux qui ont quelque chose à dire. Bien évidemment, ce n'est pas une décision démocratique, la décision est prise par quelqu'un clairement identifié en ayant interrogé tout le monde, et en général ça marche ! L'obligation de l’adhésion managériale à toute décision prise par la Direction est aussi très importante. Toutes les règles de délégation qui sont absolument fondamentales : pouvoir absolu pour la responsabilité avec des limites qui sont "Si je ne sais pas, je demande" et "Si je me suis trompé, je le dis immédiatement". Ça évite tout reporting. Et enfin, l'évaluation des services rendus sur des faits qui correspondent aux qualités qu'on demande d’apporter dans l'entreprise. Il y a eu, bien sûr, au début des réticences, des gens qui disaient "Moi, je fais ça, les autres ne le font pas, alors si tout le monde s'y mettait, ça marcherait mieux", bref, des trucs complètement idiots. Puis, ça a commencé à prendre et dans l'ensemble du personnel, je n'ai eu à virer qu'une seule personne, ce qui est remarquable. C'est uniquement grâce à ça qu'on a sauvé l'entreprise Montupet d'un désastre industriello-humain et qu'on l'a transformé en quelque chose qui est plutôt un succès, en travaillant avec les hommes ».
« Pourquoi avoir des règles vitales dans l'entreprise ? Une entreprise sans règles vitales est un peu comme un bateau sans capitaine qui va à la dérive. Cela permet de nous mettre d’accord sur nos fondements, nos manières d’être, nos façons de nous comporter et de nous aider les uns les autres. […] Les règles vitales impliquent que l’on demande aux gens de travailler ensemble. Elles résument un état de fait et sont une réalité mise en forme. Myriad a édité un tableau sur ses « règles vitales au quotidien » et l’a diffusé à l’ensemble de son personnel. Nous sommes partis de règles simples comme « le clou et le marteau » dans la mesure où nous voulions redonner un rôle social et humain aux managers.
Petit à petit, se sont construites notre éthique de management, nos règles vitales fondées sur l’exemplarité, la responsabilité, l’esprit de vérité et la réactivité. Le tableau s’est construit pas à pas et le comportement de l’encadrement l’a étayé. Ce qui compte au-delà des mots, ce sont les comportements et la crédibilité qui en découlent. Si nous parlons d’esprit de vérité et qu’au quotidien, on ne respecte pas les personnes ou que les opinions intéressent plus que les faits, nous ne sommes pas crédibles. Tous nos actes sont interpénétrés, il faut être cohérent. On ne peut pas établir des règles vitales d’un seul coup. Il faut les vivre, les construire, les faire mûrir. Tout cela se fait avec des personnes qui privilégient les contacts humains, sinon on ne peut y arriver. Ce tableau n’a donc de sens que s’il est vécu. Ce n’est pas un document que l’on peut donner à un nouvel embauché en lui disant "Voilà, tu rentres dans l’entreprise et voilà comment ça va marcher". Non, ce tableau peut servir de référence quand quelque chose ne va pas. On peut dire alors : "Là, nous faisons fausse route, il faut revenir vers nos critères de base". »
« Créer un environnement de travail où chaque personne soit respectée dans son domaine de responsabilité a été le fil conducteur de ma politique. Expliciter l'ordre des choses. Faciliter le travail de chacun en clarifiant et faisant respecter les règles qui donnent un intérêt personnel à agir avec les autres pour être collectivement efficaces. Ainsi, faire prendre les décisions par les responsables, tenir un langage de vérité, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, apporter une valeur ajoutée aux personnes, donner corps et sens aux processus de reconnaissance, ces lignes directrices simples et exigeantes au quotidien se sont avérées être d'une fécondité réjouissante… Il faut cependant répondre à une question embarrassante : comment se fait-il que des actions reconnues comme aussi simples n’aient pas été mises en œuvre par mes prédécesseurs ? Comment se fait-il que les dirigeants se soient rendu compte aussi tardivement des dérives ? Pourquoi ce qui apparaît aussi simple, voire simpliste, comme devant s'accomplir naturellement de soi-même, s'avère-t-il aussi malaisé ? Face aux désordres en tout genre initialement rencontrés, la première ligne de conduite fut : "Remettre à l'endroit ce qui était à l'envers". En matière de management, tout se tient. Par exemple, il existe un consensus autour de quatre fondamentaux pour avoir des salariés impliqués et plein d'initiative : simplifier le travail, partager l'information, donner autonomie et autorité, considérer les personnes en tant qu'êtres humains. Mais pour être fécondes, ces règles vitales doivent s'imposer à tous les étages de l'entreprise et rester liées les unes avec les autres.
Illustration : à quoi sert-il de partager l'information avec les salariés de première ligne s'ils ne disposent pas de l'autonomie nécessaire pour transformer l'information reçue en bonne décision ? Inversement, à quoi servirait-il de donner cette autonomie si les canaux d'information restent verrouillés aux niveaux supérieurs ? Comment déléguer aux échelons les plus bas de réels pouvoirs de décision sans considérer les personnes en tant qu'êtres humains, suffisamment intelligents pour prendre des initiatives et dignes de confiance ? Enfin, comment espérer simplifier le travail, c'est-à-dire éliminer les procédures, les contrôles superflus, sans considérer que les personnes feront plutôt bon usage de leur autonomie au lieu de se comporter en délinquants ? L'expérience montre que la première cause de démotivation des personnes tient à l'absence de règles (…donc, la loi de la jungle prévaut…) ou à leur inapplication ("Faites ce que je dis mais pas ce que je fais…") qui conduit au cynisme, au détachement, à l'absentéisme voire à l'opposition larvée. »